Pour moi, le design textile doit être une source de bien-être. Au travers de mes créations, je cherche à concevoir des intérieurs réconfortants.
Kim Vande Pitte
Le contexte
Le travail de la designer textile Kim Vande Pitte se décline en deux volets : le tissu imprimé digitalement, tout d’abord. Déclinable tant en termes de teintes que de dimensions, il présente une variation autour de la ligne, son fil conducteur. Au fil des saisons, la ligne modulaire des débuts se définit dans une approche plus construite tant en termes de volume que d’ombrages.
Autre facette du travail de KPV : le développement de projets sur-mesure : banquettes, rideaux, coussins… Avec toujours, en ligne de mire, une volonté de proposer de petites productions européennes.
Une belle histoire belge
Mon métier, c’est de créer du motif, mais désormais, j’ai envie de m’inscrire dans une approche 3D en déployant mon travail dans le registre de l’objet. Pour le salon, je vais proposer une typologie complète pour la maison. En 2022, j’ai lancé une ligne d’essuies de vaisselle et de coussins. Cette fois, je compte inverser le processus en présentant mes tissus au mètre, mais aussi des mises en situation lisibles et évidentes pour chaque proposition textile. L’idée est de faire dialoguer les tissus et les objets.
Un design bienveillant
Je travaille en circuit court en privilégiant les sous-traitants européens. Le jacquard utilisé pour les sièges et les rideaux est tissé en France par un fabricant qui réalise aussi mes essuies de vaisselle. Dans mon travail, le processus créatif est central. Cette approche se reflète également dans la manière dont je collabore avec mes sous-traitants. Produire en Europe, c’est évidemment réduire l’impact écologique des transports, mais c’est aussi contribuer à la préservation d’un savoir-faire européen.