Expert dans le registre des interrupteurs de luxe, ce studio orchestré par Naci Arel a trouvé une place à part dans le monde du design. Rencontre avec celui qui passe sa vie à mettre le reste du monde en lumière.

Votre produit occupe une place à part dans l’univers du design. Pourquoi avoir choisi cette typologie de produit ?

Dans les années 90, mon père vendait des systèmes entièrement sur-mesure à de grands hôtels internationaux. Lorsque je l’ai rejoint en 2008, nous avons planché sur un nouveau business model. Nos collections d’interrupteurs en laiton peuvent être classés dans la catégorie des produits de luxe, mais nous avons fait en sorte de les rendre commercialisables car plus systématisés en termes de propositions. Certaines demandes de nos clients du secteur de l’hôtellerie de luxe restent néanmoins très spécifiques comme cet interrupteur équipé d’une télécommande décorée d’une gravure rétroéclairée que nous avons réalisé récemment.

Vos interrupteurs allient approche technologie et artisanat. Votre définition du design 2.0 ?

Lexus, c’est deux mondes qui se rencontrent : notre héritage artisanal et les dernières avancées technologiques. Nous réalisons les bains de nos pièces en laiton dans nos ateliers à Aywaille, près de Liège. Nous confions les finitions à un autre atelier situé à Charleroi. Quant à la partie technologique, elle est étudiée en interne par des membres de notre équipe qui, tous domaines confondus, compte 19 collaborateurs.

Qu’attendez-vous d’un salon comme Maison & Objet ?

Actuellement, nous réalisons 90% de notre chiffre d’affaires à l’export, mais pour nous, 2021 a été une année charnière puisque notre chiffre d’affaires a progressé de 40% sur le marché belge. L’engouement des consommateurs pour les beaux produits, mais aussi pour le secteur du luxe en général nous est bénéfique. Aujourd’hui, notre objectif est de poursuivre notre collaboration avec les prescripteurs internationaux dans le secteur de l’aménagement intérieur, tout en poursuivant le développement récemment amorcé sur le marché belge.